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Histoire des anciennes voitures de collection et véhicules d'autrefois.

Des voitures de collection anciennes, classés par années de 1800 a 1959, les marques des constructeurs et les grands noms de l'automobile avec leur histoire, en images les automobiles de collection par marques et les non polluantes, recherche diverse sur les anciennes voitures de collection.
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Peugeot 203, voiture routière de 1949


La Peugeot 203, cette automobile ancienne fut construite de 1949 à 1960 en 2 motorisations de 1.2 L présentant des puissances de 42 ch à 45 ch, cette Peugeot 203 a été produite en 480740 exemplaires.


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Présentée au Salon de l'Automobile de Paris en 1948, la 203 fut la voiture du renouveau et de la reconquête. Modèle unique de la gamme, elle fut également la première Peugeot à coque auto-porteuse comme le sont pratiquement tous les véhicules d'aujourd'hui.

Ce modèle est étroitement lié à l'euphorie d'après-guerre et aux souvenirs de vacances en famille. Le lion sur le capot semblait avaler les kilomètres, malheureusement il disparut en septembre 1958 pour se conformer à la loi sur les parties saillantes des carrosseries.

La Peugeot 203, apparue en 1948, est une automobile de tourisme développée par le constructeur français Peugeot. Rapidement disponible en plusieurs versions cabriolet, coupé, ou encore utilitaires, elle débute sa carrière en 1949 alors que la France se relève de la guerre. Unique modèle commercialisé par Peugeot, la 203 sera le symbole de la renaissance pour la firme de Sochaux.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’industrie automobile française est en ruine, à l’image de ses usines. La firme de Sochaux rêvait de pouvoir concurrencer la Citroën 15 Six en proposant une voiture dotée d’un 8 cylindres en V, sorte de 22 CV à la mode Peugeot. Le projet 802, commencé en 1940, sera finalement abandonné car voué à l’échec en raison des restrictions et des pénuries sur le marché d’après-guerre. Il est donc décidé de partir de zéro et de proposer un projet moins ambitieux et plus réaliste. Le cahier des charges de la nouvelle Peugeot est une voiture de 10 CV tout en étant aussi puissante qu’une 11 à 14 CV d’avant-guerre, dotée d’un confort supérieur aux standards précédents.

Une place prépondérante à la sécurité devra être faite avec une meilleure tenue de route et surtout un freinage efficace et renforcé. La précédente 402 avait une mauvaise réputation en ce domaine. Dans le même temps, il est décidé de concevoir une gamme complète autour d’un seul modèle décliné en plusieurs versions, faute de moyens. Bien des constructeurs se contentèrent de remettre en production, en le modernisant ou pas, un modèle déjà existant avant la guerre. Le pari audacieux et sage de Peugeot avec la 203 fit le bonheur de la marque et de ses fidèles.

Les premiers salons automobiles de l’après-guerre avaient vu naitre une foule de petites voitures (Panhard Dyna, Renault 4 CV, Citroën 2 CV, etc). Quant à la voiture moyenne traditionnelle, il n’y avait guère que la Citroën Traction avant et la Simca 8. C’est précisément sur ce créneau que Peugeot va présenter à la presse et aux concessionnaires en octobre 1947 sa « 203 ». La présentation officielle au grand public aura lieu à Paris lors du salon de 1948.

Sa fabrication commence quelques semaines plus tard pour s’achever 12 ans plus tard, le 26 février 1960. L’usine est organisée pour une production journalière de 300 véhicules mais la limitation des attributions des matières premières ne permet que d’atteindre 100 unités quotidiennes en avril 1949. On arrive à 200 véhicules/jour au début 1950. Au total, plus de 685 000 exemplaires toutes versions confondues sortiront des chaines de Peugeot.

Les versions tourisme de la 203 (berline, berline découvrable, cabriolet et coupé) sont établies sur 2,58 m d’empattement avec une suspension arrière par ressorts hélicoïdaux, d’abord sous l’appellation « 203 » pour sous celle de « 203 C » (septembre 1954, boite de vitesses entièrement synchronisée).

La berline fait son apparition officieuse en octobre 1947 et est présentée un an plus tard au Grand Palais à Paris en octobre 1948. Les premières livraisons sur le marché commercial ont lieu en janvier 1949. La berline est la carrosserie qui est produite le plus longtemps, de 1948 à février 1960.

La gamme est composée d’une « berline luxe » dotée d’un toit ouvrant et d’un chauffage dégivrage et d’une « berline Affaires » (beaucoup plus dépouillée) qui disparait en 1958. En 1956, la « berline Luxe Simple » apparait sans toit ouvrant. Berline Luxe et Luxe Simple: 455 994 exemplaires. Berline Affaires : 11 278 exemplaires.

Un an après les débuts de la 203, la berline découvrable voit le jour au Salon de Paris de 1949. Commercialisée en finition Luxe, elle bénéficie de sièges en cuir à partir de septembre 1950. Élégante, la voiture n'en aura pas moins une carrière courte, qui s'achèvera fin 1954, alors que le cabriolet se maintiendra au catalogue jusqu'en 1956. Malgré cette fin précoce, la 203 n'en restera pas moins la plus diffusée des berlines découvrables françaises avec une production de 11 514 exemplaires.

Un chiffre honorable si on le compare aux 25 218 familiales construites. En l'absence de version découvrable de l'Aronde, la 203 s'est trouvée sans réelle concurrence dans sa catégorie. De plus, elle était proposée à un prix raisonnable qui, lors de son lancement, s'établissait à 525 000 francs, contre 490 000 francs pour la berline. La plateforme ayant besoin d’être renforcée, la production se fait donc avec un léger décalage.

Le cabriolet 203 est présenté au Salon de Paris de 1951, à cause d’une gestation différée par rapport à la berline. Ce cabriolet a un équipement supérieur dont une sellerie cuir à choisir entre trois coloris (noir, bleu ou rouge). En octobre 1954, il prend l'appellation de Grand Luxe, un titre justifié par une finition encore améliorée. La grille de calandre incorpore des phares antibrouillards, tandis que les ailes se voient décorées de sabots chromés. Divers aménagements complètent la présentation : volant spécifique, montre électrique, double pare-soleil, pneus à flancs blancs, etc. Au final, le cabriolet 203 sera construit à 2 567 exemplaires jusqu'en octobre 1956, où il cède la place à son homologue de la gamme 403.

Un an après l'apparition du cabriolet, soit au salon de 1952, est lancé le coupé, qui achève de compléter la gamme 203. Malheureusement sa ligne est peu réussie par la faute d'un pavillon assez maladroitement dessiné, trop haut et trop court. Accueilli fraîchement par la clientèle, il ne répondra pas aux attentes de Peugeot et disparaîtra du catalogue en 1954. C’est la version la moins produite de la gamme 203 avec 953 exemplaires.

6 places, 5 portes, la limousine familiale apparaît au catalogue dès 1950. La carrosserie et le châssis sont ceux des versions utilitaires. Des barres semi-elliptiques sont adoptées comme solution pour la suspension afin de libérer le plancher des versions utilitaires. La production est stoppée en 1956.

La version longue (2,78 m) est réservée aux utilitaires. Elle est suspendue à l’arrière par des ressorts semi-elliptiques. On retrouve ici les carrosseries suivantes : la commerciale, la camionnette, la fourgonnette, le fourgon tôlé, l’ambulance et le plateau-cabine. Un peu plus de 157 000 203 utilitaires seront produits.

La commerciale, produite en même temps que la familiale dont elle reprend bon nombre de caractéristiques (1950 – 1956), elle reçoit des jantes à cinq écrous sans enjoliveurs, des pneus utilitaires et des baguettes de calandre chromées.

La fourgonnette, 600 kg de charge utile, deux places, deux portes, carrosserie tôlée, porte arrière. Mêmes données techniques que la version commerciale. En 1953, apparaît une version légère avec 400 kg de charge utile. C’est le dernier modèle utilitaire 203 au catalogue jusqu’en octobre 1959.

La camionnette, 850 kg de charge utile, deux places, deux portes, hayon arrière rabattable. Le pick-up apparaît avec des ridelles en bois, des pare-chocs et butoirs peints. La production est stoppée en avril 1957.

Le fourgon tôlé, 800 kg de charge utile, deux places, deux portes, deux portes arrière. Cette version apparaît au cours de l’année 1951 pour disparaître fin 1952. 3 839 exemplaires produits.

L'ambulance, mêmes caractéristiques que le fourgon tôlé mais avec des vitres opaques coulissantes sur les flancs latéraux de la caisse. La production est arrêtée en octobre 1957 après une série de 1 280 unités.

LE plateau-cabine, poids maximum du véhicule carrossé en ordre de marche : 2 300 kg. Cette version destinée aux carrossiers est stoppée en 1957 après une production de 10 264 unités.

Avec son look de petite américaine, la 203 jouit d'une ligne des plus réussies. Sa forme bicorps et sa poupe fast back évoquent, en particulier, les séduisantes sedanets américaines de la General Motors. Elle adopte ainsi une ligne plus classique que celle de la génération 002, qui, dans les années 1930, s'inspirait de la Chrysler Airflow.

La ligne générale de la 203 n'évoluera pratiquement pas durant les 12 ans de production. Seuls quelques détails esthétiques particulariseront les différents millésimes tandis les portes avant s'ouvriront dans le sens inverse jusqu'au terme de la carrière de la voiture.

Sobre et dépouillé, l'habitacle offre un confort assez rustique il bénéficie cependant d'un chauffage efficace. Le tableau de bord sera redessiné au salon 1952, après que les sièges avant ont perdu en 1950 leur dossier tubulaire, assez dangereux pour les enfants assis à l'arrière. La 203 sera la première voiture française produite en série équipée de sièges couchettes.

98 % des berlines 203 étaient équipées du toit ouvrant de série. Dotée de vitrages plus importants que les précédents modèles, la 203 était jugée claire et lumineuse par rapport à la production de l’époque, et notamment de la sombre Citroën Traction Avant.

La caisse est dotée à l’avant de roues indépendantes, suspendues par un ressort à lames transversal. À l’arrière, le pont rigide est suspendu par deux ressorts hélicoïdaux, sur la gamme tourisme, et par des ressorts à lames sur la gamme utilitaires. Les amortisseurs sont du type à levier, donc d’une utilité modérée ce qui explique le phénomène de « coup de raquette » si caractéristique du comportement de la 203.

Pour éviter les louvoiements de la caisse, une barre Panhard stabilise le pont arrière. La direction précise et efficace est à crémaillère, ce qui permet un rayon de braquage réduit de 4,50 m pour pallier en partie le porte-à-faux arrière causé par le dessin en pointe de la caisse.

Le moteur type « TM » est un 4 cylindres en ligne, longitudinal et vertical. D’une cylindrée de 1 290 cm3 (qui ne changera pas durant toute sa carrière), il développe 42 ch à 4 500 tr/min puis 45 ch à partir de 1953. Le vilebrequin est à trois paliers régulés mais recevra rapidement des coussinets minces. Le bloc moteur en fonte possède deux rangées de soupapes animées par arbre à cames et culbuteurs.

La distribution s’effectue par une double chaîne. Quant au graissage, le circuit d’huile passe par un filtre externe qui sert aussi de radiateur d’huile. Ce moteur moderne consomme peu d'essence (7,5 à 9 litres)1grâce à sa conception mais aussi à l'emploi d'une boîte de vitesses à 4e surmultipliée qui permet à la 203 de rouler à plus de 115 km/h à un régime relativement bas. Ce moteur poursuivra sa carrière en version 54 ch jusqu’en 1966 sur la 403-7 avec 201 705 exemplaires supplémentaires3.

La boîte de vitesses ne mérite pas les éloges du moteur. Peugeot rencontre des difficultés pour doter sa 203 d’une boîte correcte. En effet, elle est des plus capricieuses, refusant parfois de passer d’une vitesse à l’autre quand le climat lui déplait. La deuxième vitesse est trop courte et par souci d’économie d’essence et afin d’abaisser le régime moteur, le bureau d’études fait le choix d’une quatrième vitesse surmultipliée.

La boîte et le moteur y gagnent en durée de vie mais y perdent surtout en nervosité. On y ajoutera la maniabilité inhabituelle (aujourd'hui) du levier au volant et la faiblesse de synchronisation des vitesses (ramenée dans le contexte de l'époque) entrainent des craquements (défaut corrigé en 1955 avec l’adoption de la boîte C2 de la future 403).

Évolutions, renforcement des longerons avant (octobre 1953), changement du nombre de lames de ressort avant (7 lames d’abord puis 8 lames à partir de septembre 1949 puis 7 lames + 1 patin en janvier 1955), modification du carter d’huile (janvier 1955), montage du ventilateur débrayable (janvier 1959), roues et pneus 155 × 380 (juin 1954) au lieu de 155 × 400. 3 000 voitures ont été chaussées en 165 × 400 en 1950.

Évolutions de carrosserie, sièges Pullman sans tubes chromés, suppression des poignées de coffre arrière (octobre 1949), suppression des cimiers surmontant les ailes avant (mai 1950), les butoirs de pare-chocs viennent encadrer la plaque minéralogique avant (octobre 1950), pare-chocs entièrement chromés, un nouveau feu chromé et un écusson émaillé rectangulaire remplacent, à l’arrière, le feu plastique de forme oblongue et le monogramme 203 Peugeot (avril 1951) ;tableau de bord de la même couleur que la caisse (janvier 1952), nouveaux pare-chocs et nouveaux butoirs (mars 1952), déflecteurs aux portes avant, tableau de bord en forme de demi-lune face au volant, lunette arrière agrandie (octobre 1952), trappe à essence, pare-chocs nervurés et plus enveloppants, les jets d’eau suivent le profil des portes au lieu de se prolonger jusqu’au coffre (octobre 1953), sièges couchette, feux arrière placés sur les ailes, feu central arrière plein servant à l'éclairage de la plaque minéralogique (septembre 1954), les flèches sont remplacées par des clignotants (septembre 1956), enjoliveurs de roues un peu plus grands (avril 1957), suppression du lion du capot pour des raisons de sécurité passive (septembre 1958).

La 203 n’échappa pas à la mode qui voulait, au cours des années 1950, qu’on personnalisât les voitures de série. Certaines d’entre elles furent affublées d’enjoliveurs de toute sorte et, en particulier, de calandre. Certaines calandres étaient assez esthétiques. La Darl’mat adoptait un style « Studebaker de Levallois ou de Puteaux » assez discutable.

C'est avec ce modèle, en général préparé par des équipages privés, que Peugeot entama une longue série de succès en rallyes et raids d'endurance. Ces victoires contribuèrent à forger cette image de fiabilité et de solidité qui firent la réputation de la marque.

On peut citer le raid Paris-Le Cap couvert en 17 jours, en 1950, par André Mercier et Charles de Cortanze et le rallye Redex Round Australia, où, en 1953, les douze 203 engagées terminèrent brillamment et firent à Peugeot une renommée durable en Australie.

Dans les années 1950, Darl'mat concevra une 203 surbaissée et survitaminée (80 ch) pour participer à des rallyes, puis un autre hybride de Peugeot 203 et de Darl'mat de course pour concourir aux 24 heures du Mans, dernière des réalisations d'Émile Darl'mat.

Véritable icone roulante des années 1950 aux côtés de la 4 CV et de la 2 CV, la 203 a apporté sa contribution au processus de motorisation de masse de notre pays. Dans la France d'après-guerre, elle est même, notamment avec sa structure monocoque, la seule voiture moderne de classe moyenne jusqu'à l'apparition de la Simca Aronde.

Moderne et fiable, telles sont les deux qualificatifs qui caractérisent parfaitement la 203, en même temps qu'ils expliquent son succès légitime. Sa réputation de voiture increvable lui a valu une forte fidélisation de la clientèle à travers le monde, ainsi que le titre de championne de la cote sur le marché de l'occasion. La conception saine et logique de la 203 va permettre à Peugeot d’en extrapoler d’abord la 403 puis, dans une certaine mesure, la 404.

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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Peugeot ", France 1889 - ....

Issus d'une famille de meuniers de la région de Montbéliard (Doubs), les frères Peugeot transforment, en 1810, un moulin à grains en fonderie d'acier pour fournir en ressorts l'industrie horlogère locale.

Entre 1824 et 1882, de nouvelles usines Peugeot voient le jour et la production se diversifie : ressorts, outillage, buscs de corsets, moulins à café (1840), machines à coudre (1867).

En 1882 apparaît le "Grand Bi", bicyclette à roues inégales (1,86 m devant ; 0,40 m derrière). La fabrication de bicyclettes Peugeot débute rapidement.

En 1890, conquis par le moteur à combustion interne, Peugeot commence la fabrication d'un quadricycle à gazoline équipé d'un moteur DAIMLER.En 1892, la production de quadricycles Peugeot "Type 3" est de 29 unités.

Un modèle unique du vis-à-vis "Type 4", richement décoré de motifs traditionnels tunisiens, est réalisé pour le Bey de Tunis.

En 1894, le premier "concours de voitures sans chevaux à propulsion mécanique" est organisé par un journaliste du "Petit-Journal". Sur 21 partants, Peugeot aligne six voitures sur la ligne de départ. Le premier prix ex-æquo sera décerné à Peugeot et Panhard-Levassor.

En 1896, Armand Peugeot fonde à Audincourt la Société des Automobiles Peugeot. Cette même année, la voiture du baron Zulien disparaît de son garage : la première automobile volée est une... Peugeot !

En 1899, le catalogue Peugeot compte 15 modèles de 2 à 12 places. En 1900, la production d'automobiles est de 500 unités, celle des bicyclettes de 20 000 unités.

Lancée en grande série en 1905, la première "Bébé" est une voiturette monocylindre légère et bon marché. Destinée non plus aux privilégiés mais aux classes moyennes.

En 1913, une nouvelle "Bébé", de conception beaucoup plus moderne, est lancée par Peugeot. En 1913, Peugeot construit la moitié des automobiles françaises.

En 1914, le conflit mondial déclaré, Peugeot se reconvertit pour l'effort de guerre. Certaines usines fabriquent des automitrailleuses, d'autres des moteurs d'avion, d'autres des camions, d'autres enfin des obus.

1919 : les "Bébé" d'avant guerre ont prouvé à Peugeot l'intérêt des voitures légères et populaires. Peugeot récidive et lance la "Quadrilette", qui rencontre immédiatement un grand succès grâce à sa formule toute simple : deux places, trois vitesses, quatre chevaux et 60 km/h de vitesse de pointe.

Peugeot lance en 1920 une voiture à moteur sans soupapes, la Peugeot type 156. Novatrice, elle est aussi très rapide, et battra de nombreux records.

Au Salon de Paris de 1929, Peugeot lance la 201, qui inaugure la numérotation des modèles Peugeot à trois chiffres et zéro central. Tous les numéros de 101 à 909 sont déposés.

En 1923, grâce notamment à l'adoption depuis plusieurs années de la production en chaîne, la production de Peugeot dépasse les 10 000 unités annuelles.

Au Salon de Paris de 1935, la célèbre 402 inaugure la ligne aérodynamique dite "fuseau de Sochaux", qui fait sensation.

1936 : après la 402, Peugeot lance la 302 qui révèle une approche nouvelle de l'automobile. Disponible en deux versions seulement, elle marque la fin du règne des grands carrossiers et des voitures "sur mesure".

Avant que la guerre n'éclate, Peugeot lance une nouvelle voiture économique, la 202, qui ressemble à une 302 en réduction. Sa production, interrompue par les hostilités, sera reprise juste après la guerre. La production de l'usine de Sochaux approche de 50 000 voitures par an.

En 1941, les ingénieurs de Peugeot créent la VLV, ou Voiture Légère de Ville, curieux petit véhicule électrique à trois roues, construit à 377 exemplaires jusqu'en 1945.

Après la Libération, la production reprend petit à petit. Etudiée dès 1946, la 203 est lancée en 1948. Sans réelle concurrente, cette moyenne cylindrée devient la voiture "familiale" sans problèmes.

En 1952, Peugeot franchit le cap du million de voitures produites depuis la création de la marque. La production concerne encore la seule 203, mais les ingénieurs préparent dans le plus grand secret une voiture de conception plus moderne. Au Salon de 1955, Peugeot révèle au public sa nouvelle voiture : la 403.

1959 : Peugeot lance la version Diesel de la 403. Les temps changent. La circulation et le stationnement en ville sont de plus en plus difficiles : il faut aussi penser "petite" voiture. En 1965, Peugeot lance donc la 204 à côté de la 404.

1968 : lancement de la 504, appelée à succéder à la 404 et dont la ligne rompt totalement avec le dessin strict de sa devancière. Berline haut-de-gamme, la 504 saura aussi se faire sportive.

1969 : devant le succès rencontré par la 204 (1 604 296 exemplaires vendus en 5 ans), Peugeot lance sa soeur jumelle, la 304, qui reprend presque exactement ses caractéristiques.

En 1972, alors que sort la 2 millionième 404, Peugeot présente au Salon de Paris la plus courte berline du monde : la 104. En 1983, paraît la 205 dont la version GTI de 115 ch est poussée ultérieurement à 130 ch.

En 1985, sort la 309. En 1987, la 405 devient le fer de lance de Peugeot face à la BX de Citroën. En 1989, paraît la routière 605 et en 1991, la 106 dont la version Griffe de 1994 a 1 587 cm3. En 1993, paraît la 306. Enfin, la sortie en 1994 du monospace 806.

Source : Encyclopédie des voitures, Edita.




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